Tuesday, January 28, 2020

Le Secteur Pharmaceutique Doit Actuellement French Essay

Le Secteur Pharmaceutique Doit Actuellement French Essay Le secteur pharmaceutique doit actuellement faire face diffrents problmes. En effet, dici 2012, les leaders du march vont perdre les brevets de leurs produits vedettes. Une fois tombs dans le domaine public, ces brevets vont ainsi pouvoir profiter aux mdicaments gnriques qui gagnent de plus en plus de part de march. De plus, les gouvernements des pays industrialiss rentrent dans une politique de rduction des dpenses lies la sant ce qui a pour consquences des dremboursements de mdicaments et une baisse des prix. Il est de plus en plus complexe et long de lancer un mdicament sur le march ce qui a pour consquences daugmenter les coà »ts et de diminuer la dure de vie du produit sur le march. Face cela, les groupes de lindustrie pharmaceutique se rapproche et crent une pression concurrentielle de plus en plus importante. Lentreprise pharmaceutique Merck, consciente des challenges que lui impose son environnement, a dcid en 2009 de fusionner avec un de ses concurrents: Shering Plough. En effet, aprs Introduction Lindustrie pharmaceutique reprsente aujourdhui le secteur le plus fructueux de lconomie mondiale.Laugmentation significative de lesprance de vie, laccs de plus en plus large aux diffrents services de sant et la science en perptuel progrs sont trois des nombreux facteurs expliquant limportance de linfluence de cette industrie sur notre conomie. Bien que trs rentable, cette industrie prsente aussi diffrents obstacles pour les entreprises qui doivent ainsi relever de nombreux dfis sur ce march. En effet, celles ci doivent affronter une concurrence trs importante, notamment due aux mdicaments gnriques. De plus, les entreprises pharmaceutiques doivent faire face une vigilance croissante venant des autorits (la FDA et la EMEA) ce qui ralentit souvent la commercialisation de leurs produits. Enfin, une barrire financire freine souvent les entreprises, les budgets ncessaires la recherche et au dveloppement des produits tant excessivement importants. Afin de se maintenir sur le march, les entreprises doivent continuellement revoir leur stratgie et sont ainsi amenes se transformer en prenant dimportantes dcisions stratgiques. Cest le cas de lentreprise Merck qui, jusquen 2009, tait la 7me plus grande entreprise du march pharmaceutique et qui a dcid de fusionner avec un de ses concurrents Schering Plough, devenant ainsi le 2me leader mondial pharmaceutique. Afin de comprendre les facteurs responsables de cette dcision de fusion, nous prsenterons dans un premier temps le secteur pharmaceutique dans son ensemble et son environnement concurrentiel puis nous nous focaliserons sur lentreprise Merck. Puis dans un deuxime temps nous analyserons les causes internes et externes lentreprise qui ont encourag cette dcision. Enfin, nous tudierons la dcision de fusion plus en dtail, son droulement, ses modalits et les diffrentes consquences. Diagnostique interne et externe de lentreprise Merck 1.1 Analyse externe: le secteur pharmaceutique Lanalyse externe de lentreprise Merck a pour but de comprendre les dynamiques de lenvironnement sur sa position stratgique et va donc ainsi nous aider expliquer sa stratgie de croissance et quels ont t les attraits et ses performances. Lindustrie pharmaceutique est un secteur conomique abritant la recherche, la fabrication et la commercialisation de mdicaments destins la mdecine. Nous allons donc ainsi analyser lensemble de ce secteur en dcrivant son activit, son environnement et ses concurrents. 1.1.1 Lactivit pharmaceutique Lactivit du secteur pharmaceutique est destine produire des mdicaments. Il faut savoir que sa dfinition rpond une dfinition juridique prcise. Larticle L. 5111-1 du code de la sant publique dfinit le mdicament comme suit:  «On entend par mdicament toute substance ou composition prsente comme possdant des proprits curatives ou prventives lgard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant à ªtre utilise chez lhomme ou chez lanimal ou pouvant leur à ªtre administre, en vue dtablir un diagnostic mdical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerà §ant une action pharmacologique, immunologique ou mtabolique. » Pour quun mdicament soit commercialis, il ncessite davoir reà §u lautorisation de mise sur le march (AMM). Il est prsent sous un conditionnement spcifique, sous la marque de lexploitant, identifi par une dnomination et fabriqu industriellement. Sur le march, il existe diffrents types de mdicaments: Les mdicaments dtenant un brevet (nous verrons plus tard la notion de brevet) Les gnriques: cest une copie parfaite dun mdicament dont le brevet a expir et qui est donc tomb dans le domaine public Les biosimilaires: selon la rglementation europenne de 2004, ils reprsentent  «tout mdicament biologique de mà ªme composition qualitative et quantitative en substance active et de mà ªme forme pharmaceutique quun mdicament biologique de rfrences » Les vaccinsqui permettent de simmuniser contre une maladie infectieuse. Une partie des mdicaments doit à ªtre prescrite par une ordonnance et peut à ªtre dlivre par une officine uniquement aprs avoir prsent une prescription dun mdecin tandis quune autre est vendu en libre service dans les pharmacies. Lactivit du secteur pharmaceutique est soumise une forte rglementation. En effet, elle porte sur: * Lautorisation de mise sur le march du mdicament Un mdicament doit possder une autorisation de mise sur le march pour pouvoir à ªtre vendu. * Les rgles de prescription et de dlivrance Certains mdicaments peuvent à ªtre dlivrs sans ordonnance mdical sur simple demande au pharmacien. Cependant, la majorit des mdicaments exige une prescription. Une ordonnance doit maner dun professionnel de la sant tel quun mdecin, un dentiste ou encore un vtrinaire†¦ Concernant lordonnance, celle-ci doit à ªtre rdige aprs examen du malade et doit comporter les informations concernant le prescripteur, celles propos du mdicament (dnomination, posologie, dure du traitement) et celles propos du malade. * Les conditions de remboursement * Les essais cliniques et la recherche * La proprit intellectuelle Les molcules originales bnficient dune exclusivit de commercialisation de 20 ans la date du dpà ´t du dossier pour obtenir le brevet. Lentreprise peut faire la demande de 5 ans supplmentaires. Aprs avoir dcris lactivit de ce secteur, nous allons analyser son environnement. 1.1.2 Lenvironnement et son impact Afin de comprendre linfluence de lenvironnement pharmaceutique sur le comportement des entreprises et des clients, nous allons baser notre analyse sur le modle de Pestel. * Politique gouvernementale Les politiques gouvernementales ont une forte influence ngative sur la stratgie des entreprises du secteur. Elles sont la base des enjeux de financement des dpenses lies la sant. Actuellement, dans la majorit des pays industrialiss, les gouvernements sorientent vers une diminution des dpenses des assurances maladies. Les consquences de ces restrictions sont la baisse des prix des mdicaments ainsi que des dremboursements mais aussi la promotion des gnriques qui les place alors comme un concurrent majeur des laboratoires traditionnels du secteur pharmaceutique. En effet, les gnriques affectent les ventes de ces laboratoires et deviennent donc les principaux bnficiaires de la restriction des dpenses de sant dans les pays industrialiss. * Economie et conjoncture Lconomie a une influence ngative mais cependant limite sur la stratgie des entreprises pharmaceutiques. En effet, les nouvelles mesures conomiques sur les dpenses de sant dues une dgradation des comptes des assurances maladies ainsi que la crise financire ont pour impact: => Une baisse des ventes de lauto mdicamentation soit des mdicaments non-rembourss car les consommateurs rvaluent leurs dpenses prioritaires =>Une rduction de la valorisation boursire due la crise financire qui incite les grands groupes entrer dans une phase de rachat, de fusion et de croissance. * Les comportements socioculturels Les comportements socioculturels ont une influence globalement positive sur le secteur pharmaceutique. En effet, les besoins mdicaux insatisfaits ne cessent daugmenter, la population mondiale devient de plus en plus à ¢ge et de nouvelles pathologies se dveloppent ce qui a pour consquences une demande croissante envers les laboratoires pharmaceutiques ainsi quune tendance au dveloppement des ventes. * La lgislation Le secteur pharmaceutique est soumis de nombreuses rglementations qui entravent fortement sa croissance. En effet, trois types de rglementations influent considrablement le secteur: Les brevets: La protection dun mdicament dure de 20 25 ans mais il faut savoir que 10 13 ans sont ncessaires pour dvelopper le produit et obtenir lautorisation de mise sur le march, il ne restera donc que 10 15 ans au laboratoire pour profiter de lexclusivit du mdicament. Lautorisation de mise sur le march: le processus pour obtenir cette homologation est de plus en plus complexe et difficile La fixation des prix et le remboursement: le prix et les conditions de remboursement dun mdicament sont fixs avant son lancement sur le march afin que les gouvernements puissent contrà ´ler les dpenses de sant et de permettre un libre accs au mdicament. En conclusion, les dpenses du lancement dun mdicament ne cessent daugmenter tandis que lexclusivit et les dlais de commercialisation ne cessent de diminuer. * Les volutions technologiques Lvolution thrapeutique est le second moteur de croissance du secteur aprs les comportements socioculturels. Les laboratoires ne cessent de rpondre la demande et de samliorer. Ainsi, les mdicaments rcents et plus chers remplacent les anciens et deviennent un bien de consommation courante li la qualit de vie. Ceci a pour consquence de placer la rechercher et le dveloppement comme le moteur de lindustrie et va lui permettre de se focaliser sur des nouveaux champs de recherche. * Lcologie Actuellement, les contraintes cologiques psent considrablement sur lindustrie pharmaceutique et cela deux niveaux: Les produits et les usines des industries pharmaceutiques ont un impact sur lenvironnement. Par exemple, des rsidus de mdicament sont retrouvs dans leau cause du rejet des usines, de llimination et du recyclage de leurs dchets. Lenvironnement actuel est la source de nombreuses pathologies modernes. Afin de conclure lanalyse de lenvironnement externe de lentreprise Merck, nous pouvons dire que le secteur pharmaceutique est marqu par un besoins important en mdicament dà » au vieillissement de la population mondiale, laugmentation de pathologies nouvelles et dune augmentation de laccs aux mdicaments dans de nombreux pays. Cette industrie est marque par une innovation constante qui joue le rà ´le de moteur dans un domaine ou les anciens produits sont souvent soumis un dremboursement. Cependant, les laboratoires pharmaceutiques doivent aussi faire face une augmentation des rglementations qui engendre des coà »ts suprieurs et qui diminue la dure de vie de leur produit sur le march avant que le brevet tombe dans le domaine public. Face une stratgie gouvernementale globale qui souhaite rduire les coà »ts lis la sant, les laboratoires traditionnels doivent subir la promotion des gnriques qui devient un de leur concurrent majeur. 1.1.3 Les concurrents prsents sur le march pharmaceutique Afin danalyser de faà §on pertinente lindustrie pharmaceutique et la concurrence, nous allons dfinir le modle trs utile des 5 forces de Porter. Ce modle va rpondre la question: quel est le fondement de la concurrence dans le secteur? Et nous allons y rpondre au travers de la hirarchisation des 5 forces de Porter. * La rglementation Le secteur pharmaceutique est soumis une forte pression rglementaire. En effet, le processus dhomologation dun mdicament est de plus en plus long et complexe (Brevets, AMM†¦) Il est impos tous les nouveaux produits pour quils puissent à ªtre vendus sur le march. Ceci a donc pour consquences daugmenter les coà »ts et les dlais du lancement du produit et donc de rduire son temps de commercialisation. * Concurrence intra-sectorielle Le march pharmaceutique est un march oligopolistique soit  «un march sur lequel la concurrence est fausse du cà ´t de loffre, du fait dun trs petit nombre de vendeurs par rapport la multitude des acheteurs » En effet, le nombre de laboratoire en concurrence troite sur le mà ªme traitement est limit. Nous pouvons prendre lexemple des vaccins grippaux dtenus seulement par Sanofi-Aventis, GSK et Novantis. Cependant, cette concurrence est marque par une forte pression due la mga fusion de Pfizer/Wyeth qui ouvre donc les portes une vague de consolidation. * Les fournisseurs Les entreprises de ce secteur se sentent en position de force face aux fournisseurs notamment dans la sous-traitance dactivit non-stratgique, tandis quelles auront une relation de partenariat avec les acteurs de recherche donc les laboratoires deviennent de plus en plus indpendants. * Les substituts Les entreprises pharmaceutiques ne sont pas menaces par les produits de substitution par quil nen existe pas. Cependant, elles se sentent de plus en plus menaces par la contrefaà §on qui touche les pays mergents. En effet, elle occupe de 6 10 % du march pharmaceutique mondial. * Les nouveaux entrants Les barrires lentre du secteur sont lourdes cause des rglementations, des investissements consquent ncessaire la rechercher et au dveloppement, aux technologies. La pression des entreprises actuelles du secteur vient surtout des gnriques qui profitent des brevets tombs dans le domaine public. Ils prennent une place de plus en plus importante dans le secteur cause de la promotion de ceux-ci par une majorit de gouvernements. Concernant les biotechs, ils ont plus un rà ´le de partenaires que de menace. Pour conclure, le march pharmaceutique est peu concentr lchelle mondiale. Toutefois, elle lest bien plus lorsquon centre son analyse par classe thrapeutique oà ¹ on est en situation doligopole. En effet, dans chaque classe, les 3 premiers mdicaments les plus consomms concentre plus de la moiti des ventes de la classe. Le nombre dentreprise est en augmentation face lessor des start-up de biotechnologies bien que la tendance au rapprochement de nombreux groupes diminue le nombre doprateur sur le march. Ces rapprochements actuels sont dus la perte des brevets car les 10 premires entreprises mondiales vont perdre leurs brevets dici 2012, elles vont donc à ªtre fortement soumises la menace des gnriques qui profitent des brevets tombs dans le domaine public. De plus, les rglementations deviennent de plus en plus complexe et retarde donc la mise sur le march du produit, augmente les coà »ts et diminue sa dure de vie sur le march. 1.2 Analyse de lentreprise Merck Co Merck Co, qui est galement connu sous le nom de Merck Sharp Dohme (MSD) est lune des plus importantes socits pharmaceutique dans le monde. Cre en 1891, Merck co tait lorigine une filiale de la socit allemande Merck KgaA mais pendant la premire guerre mondiale, elle devint une socit indpendante amricaine. Aujourdhui, Merck Co emploi 51 000 employs dans 120 pays et 30 usines travers le monde. Elle a donc bien plus de poids que son ancà ªtre allemand qui lui, emploi 32800 employs travers 62 pays. En France, lentreprise est connue sous le nom de MSD. La socit Merck Co est hautement axe sur la recherche et linnovation. De la dcouverte la commercialisation, Merck Co gre tout le processus de production dune large gamme de produits novateurs dont le but est lamlioration de la sant humaine. Dans les annes 50, Merck a t le premier groupe pharmaceutique fournir un programme dassistance aux patients qui ne pouvaient accder aux soins pour des raisons financires. Aujourdhui, Merck fournit 7 programmes dassistance, ayant chacun des critres dligibilit prcis. Paralllement son activit de production et de recherche, Merck publie des manuels, livres mdicaux de rfrence, dont le Manuel Merk de diagnostique et thrapeutique connu mondialement. Merck co occupe la 7me place dans le classement des plus gros groupes pharmaceutiques mondiaux. En 2009, la socit a gnr un revenu de 27.4 milliards de dollars et un rsultat dexploitation de 4.83 milliards de dollars. Merck atteint cette rentabilit grà ¢ce au renouvellement constant de son offre mais aussi du nombre croissant de produits en dveloppement. Merck Co dtient 4 domaines dactivit stratgiques (DAS):  · Les mdicaments Ce DAS reprsente 81,3% de son activit. Merck investit la majorit de ses ressources dans la recherche et le dveloppement de ce DAS. Merck dtient plus de 40 mdicaments diffrents sur le march dans des secteurs thrapeutiques clefs tels que le cholestrol, lhypertension, lostoporose, la cardiologie et le systme respiratoire. Ce domaine regroupe tous les produits  «vache lait » de lentreprise, gnrateurs de la majorit de son chiffre daffaire, on y retrouve: Singulaire, asthme et allergies Januvia, diabte Cozaar, hypertension Vytorin et Zetia, cholestrol Isentress, sida Le domaine des mdicaments reprsente donc la partie la plus importante de lactivit de Merck  · Les vaccins Le deuxime domaine dactivit stratgique de Merck est la vaccination. La stratgie de Merck dans ce domaine est de traiter les maladies devenues rares de nos jours telles que la rougeole ou les oreillons, mais aussi les maladies oà ¹ la prvention semblait impensable telles que le cancer du col de lutrus. Ce DAS reprsente 17.8% de lactivit du groupe et constitue donc la deuxime activit la plus importante pour Merck. Le produit phare de ce DAS est le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, sorti rcemment, seul vaccin sur le march pouvant protger les femmes contre le cancer du col de lutrus.  · La sant animale et les produits de consommation Au-del de ces deux principales activits, Merck possde deux autres domaines dactivit stratgiques dont la part de chiffre daffaire et dinvestissement et beaucoup moins importante. Merck: la sant animale (anti parasite, gestion de la fertilit, anti infectieux†¦) et les produits de consommation type semelle, crme solaire) Les causes internes et externes de la fusion Merck/Schering 2.1 Les causes internes Diffrents vnements apparus au sein de lentreprise Merck sont lorigine de cette dcision de fusion. En effet, un nombre croissant de menaces interne lorganisation ont motiv la socit Merck dans cette dmarche stratgique. 2.1.1 La mauvaise performance conomique des annes passes Ces dernires annes, la socit Merck Co a du faire face diffrents obstacles qui ont fortement pes sur le rythme de son expansion. Dun point de vue conomique, plusieurs faits ont t responsables dune rduction considrable de ses ventes et lont affaibli: La polmique autour du mdicament anti-douleur et anti-inflammatoire Vioxx, utilis pour les traitements contre larthrite (1999-2004) a t nocive pour la socit qui sest vu accuse de commercialiser un mdicament augmentant les risques de crises cardiaques tout en cachant les rsultats de ses recherches. La socit Merck Co a t condamne payer une somme trs importante afin de ddommager les personnes victimes de ce produit mais aussi une amende. Cette polmique a pes lourdement sur la socit qui a vu ses ventes et son chiffre daffaire dgringoler et a t contraint de licencier massivement (7000 postes). La notorit de lentreprise fut alors touche et les articles de presses condamnant la socit se sont multiplis. Merck a du essuyer ces dernires annes de nombreux refus de la part des autorits amricaine quant la commercialisation de nouveaux mdicaments, notamment le Cordaptive, mdicament contre le cholestrol, qui la contraint supprimer de nouveau de nombreux postes (1200). Le groupe mettait de grands espoirs sur ce produit en termes de chiffre daffaire et lenvisageait dj comme un des produits vedette de son portefeuille futur. Enfin, Merck a du faire face de nombreuses attaques, de magasines ou de laboratoires, remettant en cause lefficacit de ses produits. Une des plus importante concernait les mdicaments Vytorine et Zetia, deux produits vedettes, accusant Merck davoir exagr leur efficacit lors des campagnes publicitaires. 2.1.2 Le problme des brevets chez Merck Le secteur pharmaceutique est soumis la contrainte des brevets et de leur expiration. Le groupe Merck, tout comme ses concurrents doit continuellement renouveler ses produits afin de pallier aux pertes engendres lorsque ses produits tombent dans le domaine public. Ces dernires annes, Merck a perdu les brevets de produits vedettes tels que Zocor (2006) et Fosamax (2008). Les ventes de ces produits ont largement chut tant dsormais soumis la loi de la concurrence. Lexpiration imminente des brevets dautres mdicaments clefs pour Merck tel que Singulair, et le faible nombre de produits en phase III, prs à ªtre lancs sur le march devenait trs inquitante pour la socit qui risquait ainsi de perdre plus de 35% de chiffre daffaire. Conscient de ce risque, la fusion avec Schering Plough permettait ainsi Merck de doubler le nombre de mdicaments en phase III (18 produits), dernire tape de dveloppement avant la commercialisation. De plus, cette fusion permettait Merck davoir accs un mdicament prometteur, le TRA, un anticoagulant prà ªt sortir sur le march en 2011. Le portefeuille de nouveaux mdicaments que Schering Plough apporterait Merck reprsentait un potentiel de ventes de 6 milliards de dollars par an. Cette fusion apporte ainsi Merck un nouveau souffle en termes de dveloppement de produits et lui offre une certaine assurance quant au renouvellement de ses mdicaments vedettes. 2.1.3 Schering Plough, un concurrent trs attractif Lancien concurrent de Merck, Schering Plough, a ralis en 2008 un chiffre daffaire de 18.5 milliards de dollars. Il dtenait de nombreux produits vedettes et un portefeuille plutà ´t vaste. A la diffrence de nombreux laboratoires, Schering Plough est peu concern par la concurrence des mdicaments gnriques ce qui rend sa gamme de produits trs attractive pour Merck. Des  «blockbusters » attirent notamment lattention de Merck: lanti-inflammatoire Remicade, Temodar, qui combat les tumeurs au cerveau, et Nasonez, contre la rhinite. Depuis plusieurs annes, Merck et Schering Plough commercialisaient ensemble les mdicaments anti-cholestrol Zetia et Vytorin via une joint-venture. En rachetant Schering Plough, Merck bnficierai alors de la totalit des ventes gnres par ces mdicaments (4.6 milliards en 2008). En fusionnant avec Schering Plough, Merck pourra renforcer sa prsence dans des domaines quil ne maitrisait pas encore. Il compte se renforcer dans loncologie, les maladies cardiovasculaires, les maladies infectieuses, limmunologie et la sant des femmes, secteurs oà ¹ Schering Plough excellait. Le domaine fminin intresse tout particulirement Merck. En effet, dj prsent grà ¢ce son vaccin contre le cancer du col de lutrus Gardasil, Merck souhaite tendre ses comptences convaincu que ce secteur deviendra une problmatique clef ces prochaines annes. Merck hritera ainsi de la pilule minidose Mercilon, le traitement pour la fertilit Puregon et le diaphragme Nuvaring jusqualors commercialiss par son concurrent. La prsence gographique de Schering Plough a aussi motiv Merck dans sa dcision de fusion. En effet Merck pourra dsormais acclrer son dveloppement linternational, Shering Plough ralisant 70% de son chiffre daffaire hors Amrique du nord. De plus, la prsence trs soutenu de Schering dans les pays mergeant (2 milliards de chiffre daffaire par an) est un atout majeur pour Merck, dont lobjectif est de conqurir ce march. En rachetant Schering Plough, Merck augmentera considrablement sa production et aura donc lopportunit de raliser dimportantes conomies dchelle 2.2 Les causes externes Grace lanalyse du secteur pharmaceutique, nous pouvons ainsi dterminer les causes externes de la fusion de Merck et Schering plough. En effet, celle-ci peut sexpliquer par le fait que ce secteur soit marqu par une rglementation de plus en plus lourde, de nouvelles politiques commerciales qui recommandent les gnriques mais aussi par un environnement concurrentiel sous pression cause des mgafusions. 2.2.1 Des rglementations lourdes Le lancement dun mdicament est soumis une rglementation de plus en plus lourde. Les laboratoires pharmaceutiques possdent des brevets qui peuvent durer jusqu 25 ans et qui protgent leurs produits. Dici 2012, les leaders du secteur, dont Merck, vont perdre les brevets de leur produits vedettes qui reprsentent pour la majorit dentre eux plus de 40% de leur chiffre daffaire. Une fois le brevet tomb dans le domaine public, les gnriques sortent lquivalent de ces mdicaments et reprsentent donc une concurrence accrue du fait de leur prix largement infrieur au produit initial des laboratoires traditionnels. Ceci reprsente donc une grosse menace pour les entreprises du march. De plus, lobtention de lautorisation de mise sur le march (AMM) et de plus en plus longue acqurir. Depuis quelques annes, les groupes pharmaceutiques ont des difficults lancer de nouveaux mdicaments car les autorits sanitaires sont devenues de plus en plus exigeantes mà ªme aprs avoir obtenu lautorisation de mise sur le march. Or, pendant ce temps, comme nous lavons dit prcdemment, les molcules vendues ont leur brevet qui tombe dans le domaine public et ils deviennent donc concurrencs par les mdicaments gnriques. Nous pouvons ainsi prendre lexemple du mdicament Singular qui reprsente 18% des ventes du groupe Merck. 2.2.2 Les politiques gouvernementales et la promotion des gnriques Beaucoup de pays industrialiss rentrent dans une politique de rduction des dpenses lies la sant (comme cest le cas actuellement en France). En effet, ils mettent en place des dremboursements et font la promotion des mdicaments gnriques qui coà »tent moins cher ce qui amne une baisse des prix des mdicaments vendus par les laboratoires pharmaceutique traditionnels. Ces nouvelles mesures conomiques sont dues la dgradation des comptes des assurances maladies. Suite cela, les groupes du secteur font face une baisse des ventes de mdicaments non-rembourss car les consommateurs revoient les priorits de leur dpense mais aussi des mdicaments gnriques qui grappillent de plus en plus de part de march. Nous pouvons prendre lexemple du plan Obama qui a dclench une vrai rvolution aux Etats-Unis, il va permettre 46 millions de personne de bnficier de mdicaments grà ¢ce leur nouvelle couverture tandis que le prix des mdicaments vont considrablement baisser. 2.2.3 La mgafusion de leurs concurrents directs Face aux conjonctures actuelles du secteur, les leaders du groupe se rapprochent afin de fusionner et de devenir plus fort comme à §a a t le cas de Pfizer et Myeth au cours de 2007. Ces rapprochements crent une forte pression concurrentielle sur le march. En effet, elles permettent de toucher plusieurs domaines thrapeutiques, de raliser des conomies dchelle et de bnficier des brevets restant. Cette fusion est donc lorigine dun colosse sur le march avec un chiffre daffaire de 75 milliards de dollars. Le nouveau grant se place donc la place de numro 1 sur le march. Cette croissance se fera seulement quelques moi avant celle de Merck et Schering plough. Pour conclure, les causes externes de la fusion de Merck et Schering Plough sont les suivantes: 1 Laugmentation des coà »ts et des dlais de la mise sur le march de leurs produits diminuant ainsi le cycle de vie de leur vente 2 La perte de leurs brevets de leurs produits vedettes qui vont donc amener une diminution de leur chiffre daffaire 3 Les nouvelles politiques gouvernementales qui ont pour consquence de diminuer le prix des mdicaments, de faire des dremboursement et de promouvoir les gnriques 4 Laugmentation des parts de marchs des gnriques qui profitent de la tombe des brevets dans le domaine public ainsi que des nouvelles politiques gouvernementales 5 Le rapprochement de Pfizer et Myeth qui les a propulss au rang de numro 1 mondial Analyse de la dcision stratgique: Loffre publique dachat de Schering par Merck Co 3.1 Le droulement chronologique Cest dans un contexte 2009, difficile et touch par la crise, que pourtant le secteur pharmaceutique voit ses plus grands acteurs lancer des OPA sur leurs concurrents, fusionner. Les pressions de lenvironnement et du secteur pharmaceutique que lon a pu dcrire dans les parties prcdentes vont peu peu porter leurs fruits, ou consquence, chez MerckCo. Ainsi peine un mois aprs la fusion du numro 1 mondial du secteur pharmaceutique avec lun de ses concurrents, Merck, alors second leader mondial, lance son tour une O.P.A., amicale. LO.P.A. amicale signifiant bien que le but est de sallier afin de faire face une concurrence accrue. En effet cest le 9 mars 2009, aprs de longues semaines de rumeurs sur les marchs de Wall Street, quenfin est officialis laccord tabli entre les conseils dadministration des deux laboratoires amricains, Merck et Schering-Plough. Un accord ferme de fusion entre les deux entits. A ce moment la finalisation de la transaction est dj prvue pour le quatrime trimestre 2009. Les termes de laccord sont clairs, la nouvelle entit conservera le nom de  «Merck » et la compensation globale pour Schering-Plough sera de 41,1 Milliards de dollars en numraires et actions. La somme sera rpartie comme suit: 44% en argent comptant et 56% en actions. Cependant le chemin sera long, nourri de rebondissements, pour atteindre le jour oà ¹ la transaction est ralise: la clà ´ture de Wall Street, le 3 Novembre 2009. Un temps ncessaire en effet la mise en place dune telle transaction et son approbation et autorisation par les diffrentes parties prenantes. 3.2 Le financement et les parties prenantes 41,1 Milliards de dollars, avec cette somme faramineuse, la fusion entre Merck et Schering-Plough entre dans le  «Top 5 » des plus grosses fusions-acquisitions de 2009. Alors quon dit le secteur fragile, soumis aux diverses pressions (tatiques, boursires, lgales), comment Merck a-t-il pu financer un tel montant? On la vu, la somme est divise en numraire et en actions. Merck possdant une bonne trsorerie, a ainsi pu sautofinancer en grande partie. Il libre de ses caisses existantes 9,8 Milliards de dollars, et met 22,8 Milliards de dollars en actions Merck. Pour le reste de la somme, cest le cabinet J.P. MORGAN, spcialiste du financement dinvestissement, qui donne son accord Merck pour un prà ªt dune valeur de 8,5 Milliards de dollars. Le financement structur, laccord entre les diffrents conseils dadmini

Monday, January 20, 2020

In A View From The Bridge, Show How The Audiences Opinion Of Eddie :: English Literature

In A View From The Bridge, Show How The Audience's Opinion Of Eddie Changes. In A View From The Bridge, Show How The Audience's Opinion Of Eddie Changes. Refer To The Dramatic Effects Of A Few Key Scenes A View From The Bridge is a play by Arthur Miller. It was first produced as a one-act play in verse in 1955, and had the name of An Italian Tragedy. The play is rooted in the late 1940's when Miller became interested in the works and lives of the communities of the longshoremen of New York's Brooklyn Bridge where he had previously worked. He mentioned it in his autobiography Timebends as 'waterfront was the Wild West, a desert beyond the law', where was populated and worked by people who came to America seeking the 'American Dream', wealth, work and security which their own countries could not guarantee. This play was set in the 1950's, and at that time America was seen as the land of opportunity for many people, to start a new life, escape their past or just for a change, people believed America held the key. However this was not the case, as immigrants often lived in the most run down parts of town and found themselves out of work and with little money to live on the or send their families at home. Miller was concerned with this living through the depression, which bankrupted his father, and he saw the effects on the ordinary people. It was during this time that Miller heard a story from one of his lawyer friend of 'a longshoremen who had "ratted" to the immigration bureau on two brothers, his own relatives, who were living illegally in his very home, in order to break an engagement between one of them and his niece. ' This story became the model of A View From The Bridge when he paid a visit to Sicily and saw the awkward situation of the Italians without work and food, combined with his own experiences of Italian immigrant workers in Brooklyn. Miller also wanted this play to be a modern version of a Greek Tragedy, in which a central character is led by fate towards an inevitable destiny; thus when the final version of A View From The Bridge was published in 1956, he retained much of the content of the verse but transformed it into prose. In this essay I shall discuss how the audience's opinion of the central character of the play, Eddie Carbone, changes and the factors that influence them. In the opening scene, when Eddie first appears on stage, the way he

Sunday, January 12, 2020

Dramatic Literature Essay

In the realist drama â€Å"A Doll House†, Ibsen effectively employs dramatic conventions to expose the flawed value system of the bourgeoisie, regarding the institutions of marriage, prejudice gender roles and personal integrity. Moreover, the dramatic tension on the play is heightened through Ibsen’s subversion of the well-made play and the melodramatic denouement at the beginning of each act. In essence, Ibsen satirises the stifling moral climate of the bourgeoisie in conditioning an individual’s identity, in the pursuit for self-determinism. The imposition of prejudice gender roles are brought to life through the doll house metaphor, illuminating the entrapment of the bourgeoisie. Metaphorically, the doll house is a moral safeguard for values of social determinism, which Ibsen exposes the limitations of external forces in conditioning Nora’s existence as a doll. Her internalisation of the pre-determined housewife role and Torvald’s internalisatio n of the patriarch role maintains the illusory deception of the doll house. Nora’s objectification is enforced through Torvald’s gendered language, â€Å"my songbird†, â€Å"lark† and squirrel† and the diction of â€Å"my† connotes Torvald’s ownership of Nora in their superficial marriage. Simultaneously, Torvald’s strict adherence to patriarchal ideologies, limits his capacity to empathise with Nora’s cry for emancipation, evident in the subtext â€Å"give me pennies of my own†. Essentially, Ibsen successfully adopts the doll house metaphor to attack the mores of patriarchy, which forces Nora to compromise her identity and freedom to rigid social ideologies. The superficial institutions of marriage disfigure one’s sense of personal identity, justifying Nora’s cry for liberation from patriarchal ideologies which disempower women of her time. The combination of the stage direction â€Å"wagging his finger† and the patronising tone â€Å"was little Ms Sweet Tooth naughty?† showcases the detriments of social oppression in limiting one’s ability to undergo self-actualisation. The diction â€Å"little† connotes Nora’s submission to Torvald’s internalisation of dominant ideologies, mirroring the dis empowerment of women in the bourgeoisie. Moreover, the symbolic Tarantella dress reflects Torvald’s idealised perception of Nora as his â€Å"pretty little thing†, reiterating Nora’s objectification. The power imbalance within the Helmer marriage justifies Nora’s deceit, evident in the dramatic irony â€Å"I wouldn’t do anything you’d disapprove of†. This notion is juxtaposed with Nora’s statement â€Å"I saved Torvald’s life [by] signing my  father’s name [and] got the money†. Nora’s deception subverts Torvald’s strict adherence to the imposed social ideologies, which Kristine echoes these patriarchal sentiments, â€Å"a wife cannot borrow money without her husband’s permission†. The conflict of gender limitations drives the tragic force of the play in Act 1, ending at a climactic moment to heighten the tension in Act 2. In essence, Ibsen successfully generates a greater degree of empathy for Nora, as he mirrors the d isempowerment of the social and economic limitations of women in the bourgeoisie. Ibsen’s rich exploration of the bourgeoisie, inevitably results in Nora’s detachment from her doll metaphor. Kristine and Krogstad function as catalysts for Nora’s transformation, through illuminating the truth of the Helmer marriage, â€Å"no more lies, tricks†¦ they must understand each other†. While Krogstad initiates the tragic force of the play through his symbolic letter in Act 2. Ibsen establishes the juxtaposition of the authentic relationship of Krogstad and Kristine to the superficiality of the Helmer marriage, compelling Nora to transcend the limitations of the bourgeoisie. Moreover, the parallel of Nora and Krogstad subverts the values of social determinism, as Krogstad elevates himself through the social hierarchy despite being deemed â€Å"morally sick†. Essentially, an unexpected union of the two derives from a compromised understanding, as both characters are criminalised for their acts of personal integrity. Thereby, Ibsen invites the audience to evaluate their personal values, emphasising the importance of self-determinism overriding social confor mity. Ibsen exposes the flawed value system of the bourgeoisie, and forewarns of the detriments of an individual’s life being overridden by social morality. The dramatic irony of the Tarantella dance â€Å"anyone’d think your life depended on this dance† and Nora’s statement â€Å"31 hours to live† foreshadows the impending death of Nora’s doll metaphor. This is further accentuated through Finney’s statement of Nora’s cry for emancipation from the Tarantella dance, evident in â€Å"she returns from her frenzied state, back to the role of a wife and mother, only as a springboard from which to emancipate herself.† Moreover, Nora evolves from a doll identity in Act 1, evident in Rosenburg’s claims â€Å"Ibsen began with a maltreated stuffed Nora doll† to an awakened woman in Act 3. Her transformation demolishes the artificial foundations of the doll house, thus revealing the harsh winter landscape, embodying reality. Therefore, it is  best â€Å"to go out into the real world, and discover the truth for [herself] and [her] values†. Moreover, Ibsen’s subversion of the well-made play is evident in the final scene of the play, where Nora â€Å"slams the door† and leaves the audience with a climactic ending. Ibsen juxtaposes the beginning and final scene of the play to showcase the disparity of Nora’s transition throughout the play. Her first appearance connotes her disempowerment in the bourgeoisie lifestyle, which is then contrasted to the final scene, where she â€Å"puts on the cloak and turns on the lights†. The illumination of the truth compels Nora to extricate herself from the illusory deception of the door house, thus abandoning the false union of her superficial marriage and burden of motherhood. In essence, Nora is virtually unrecognisable by the end of Act 3, as Ibsen courageously abandons the doll metaphor, thus emphasising the importance transcending social limitations to maintain an identity. Mirroring Austen’s social satire â€Å"Pride and Prejudice†, Weldon grapples with the significance of context and questions of values in her didactic epistolary novel â€Å"Letters to Alice†. Moreover, both composers utilise form as a vehicle to socially critique their contemporaries, thus reinforcing the didactic purpose of invoking ideological change. This is achieved through the examination of the institutions of marriage, moral education, Literature, prejudice gender roles and social stratification. Weldon examines Austen’s social satire in exploring the changing facets of marriage, thus reshaping our perception of the connection that links the 18th century marriage customs to that of the modern martial practices. The contextualisation of a Georgian woman emphasises the gender injustices prevalent in the 18th century Regency England. Moreover, marriage was depicted as a social contract for economic survival, evident in Charlotte’s pragmatic char acterisation, who married Mr Collins out of practicality rather than â€Å"general similarity of feelings and taste†. Mrs Bennet also reinforces these sentiments, as the â€Å"business of her life was to get her daughters married†, therefore, Mrs Bennet and Charlotte’s strict adherence to social conventions of marriage reinforces its idealistic prospect of being the â€Å"only honourable provision†. Weldon justifies the Georgian woman’s outlook of marriage through the statistics â€Å"only 30% of women married† and  asserts Alice â€Å"you must understand the world in which Austen was born in†. Thereby, the modern audience is able to grapple with the significance assigned to marriage in Austen’s world, through Weldon’s insight. In essence, Austen satirises the flawed value system regarding the institutions of marriage through her adoption of caricatures and irony. Weldon acts as a facilitator for the modern audience to gain a holistic understanding of â€Å"P+P†, through her examination of the gender injustices prevalent in Austen†™s era. Patriarchy prevailed in the 18th century, meaning life was founded on the basis of marriage, as women were limited to the narrow confines of work, â€Å"women’s trade – millinery, embroidery, prostitution†¦ or you could get married†. Weldon’s satirical comment reveals the prejudice gender roles in disempowerment women in the 18th century, thus asserting â€Å"it was a horrible time to be alive†. This is further accentuated through Charlotte’s pragmatism, who â€Å"does not think highly of men or matrimony† and â€Å"sacrifices every feeling of worldly advantage† to accepting Mr Collin’s marriage proposal for financial security and social elevation. Moreover, Weldon’s satirical comment juxtaposed the perceptions of marriage in the 18th century to that of the modern context, â€Å"the stuff in our women’s magazine, but it was the stuff of their life†. The elevation of gender roles in the modern context emphasises the adversities women faced in Austen’s world, and this is achieved through the contrast of character foils Elizabeth and Charlotte. In essence, Weldon positions the audience to gain an appreciation for the transformation of gender roles in changing contexts, empowering women to become great contributors to society. Weldon’s hybridity employs Aunt Faye as a mouthpiece to examine the institutions of Literature in â€Å"P+P† and â€Å"LTA†. The emphasis of Literature’s value in society is evident in the hyperbole â€Å"very essence of civilisation†. According to Weldon’s didacticism, Literature should not be deemed as â€Å"just books†, as it embodies complex and dynamic concepts of the human condition. In essence, Weldon refers to Literature with a â€Å"capital L† and books by the sophistication of their characters, whose struggles in their fictional lives resonate to our own. Moreover, the use of imperatives â€Å"you must read Alice, before it is too late† reinforces Weldon’s didactic purpose of Literature catalysing self-actualisation. Compar ably, an accomplished Georgian woman â€Å"has a thorough knowledge of music, singing, drawing and dancing†. Austen however  satirises this limited perception of â€Å"good education† as it is â€Å"ineffectual† to foster independence and intelligence in women. Lady Catherine’s patronising tone in addressing Elizabeth as an â€Å"unfeeling, selfish girl† demonstrates her lack of moral education despite her aristocratic stature. It is Elizabeth however, who epitomises â€Å"good education† with her wit and independence, thus undergoing self-awakening, â€Å"til this moment I never knew myself†. In contrast, Weldon employs the extended metaphor of the â€Å"City of Invention† to promote connections, where writers can â€Å"cohabit and collaborate† with their â€Å"Houses of Imagination†. Moreover, our â€Å"carvings† on the â€Å"Rock of Eternity† symbolises our shared experiences and values, linking the past, present and future together. Thus, Weldon invites the audience to reach out to posterity, much like Austen through her canonical Literature. The â€Å"City† also enables connections between reader and writer, for us to â€Å"understand ourselves and each other†, thus gaining empathy through Literature. Weldon’s re-examination of â€Å"P+P† showcases the fundamental values predominant in classic texts, thus transcending their era of composition, and emphasising the importance of Literature in catalysing one’s sense of spiritual awakening. The underlying value prevalent in both texts of social stratification is enhanced by the contextualisation of fundamental values in both texts. Austen asserts the stability and order enforced through conformity to rigid social class structures, and family being a primary factor to determining one’s social standing, and consequently one’s chance of marriage. This is evident in Lady Catherine’s caricature, as she forewarns of the detriments of an individual’s subversion of the social class system, â€Å"you’ll be slighted and despised†¦ your alliance will be a disgrace†. Simultaneously, Austen introduces the unorthodox union of Darcy and Elizabeth to challenge the social class system because their relationship is founded on mutual respect and compatibility, thus invoking a positive change in the rigid social structure. Weldon accounts for Darcy’s decision â€Å"to marry where he loved, and not where he ought†, as Elizabeth â€Å"brought neither land nor money – but she brought vigour, intelligence and honesty†. In essence, Austen exposes the superficiality of the institutions of social stratification, and emphasises the importance of personal integrity overriding social morality. Shakespeare’s adaptation of Plutarch’s histories â€Å"Julius Caesar† utilises tragic form to exhibit the subjective nature of conflicting perspectives. Moreover, the linguistic techniques elicited through the power play of orations subvert the audience’s views of personalities, events and situations. Shakespeare presents multitude perspectives to explore the power vacuum and political machinations prevalent in Elizabethan England. In essence, the audience is positioned to accept the ambiguity of conflicting perspectives, through Shakespeare’s exploration of the volatility and temporary nature of power, political imperatives and the validity of truth. Similarly, Buttrose’s feature article â€Å"Et tu Julia† employs â€Å"Julius Caesar† as a historical framework to explore the dynamics of politics and represent the subjectivity of conflicting perspectives. Thereby, Buttrose grapples with the tension between the drive for altruistic and political imperatives, thus leading to the audience’s questioning of Gillard’s legitimacy as PM. Shakespeare’s construction of conflicting portraitures forewarns of the dangers of political machination superseding one’s capacity for objectivity and â€Å"truth†. Mirroring the political machinations of Elizabethan England, Shakespeare explores the dynamics of political imperatives at the expense of Brutus’ honour. Caesar’s deification â€Å"as constant as the northern star† and repetition of third person accentuates his hubris, through the establishment of the artificial distance between himself and his mortality. Through various representations, Shakespeare illuminates the fallacy inherent in Caesar’s noble character, leading to his tragic demise, thus revealing the fragility of power. The audience is able to recognise Caesar’s vulnerability through the act of political machination of Cassius compelling Brutus to conspire against Caesar, â€Å"as crowned, how that might change his nature†. Shakespeare’s juxtaposition of Caesar’s thrasonical assertions opposed to Cassius’ anecdotes of Caesar’s fragility â€Å"help me Cassius, or I sink† generates polarised perspectives of Caesar’s personality. Moreover, the combination of the extended metaphor â€Å"ambition’s ladder’ and the biblical allusion of â€Å"serpent’s egg†¦ if hatch’d would grow mischievous†, leads to the audience’s questioning of Caesar’s ambition. Ultimately, this robs Brutus of his foresight, compelling him to ext ricate the satanic creature to prevent a potentially despotic reign, ironically defying the natural order. Essentially, Shakespeare explores the dynamics of political machinations  overriding one’s noble perspective, thus stimulating conflicting ideologies in questions of â€Å"truth†. Simultaneously, Buttrose’s intertextuality â€Å"Et tu Julia† examines the justification of Gillard’s political machinations and the speculation of her credibility of her political machination. The condition clause â€Å"we have to see whether Julia Caesar is a reforming republican or imperial stooge† historically alludes to Caesar’s assassination, raising questions of ethics in the conspiracy. Buttrose mirrors Shakespeare’s criticism of the conspiracy, evident in the hyperbole â€Å"the political murder of Kevin Rudd† coupled with the violent imagery, â€Å"the coup came, the plotters bludgeoned†. Essentially, the Labour party is represented as despotic and immoral, leading to the audience’s questioning of Rudd’s dismissal and Gillard’s instatement, thus generating a greater degree of empathy for the fallen PM. Moreover, his support for Rudd is further accentuated through the use of idiosyncratic Australian colloquialism â€Å"[Rudd] wanted to buy back the farms from mining interests†, elevating his political stature through emphasising his altruistic imperatives for public good. Mirroring Antony’s assertions of Caesar’s benevolence, Buttrose similarly presents an anecdote of Rudd’s claims to â€Å"improve health services, education and housing†. Comparably, Buttrose represents a polarised perspective of Gillard’s legitimacy for her acts of political machination for the welfare of the Labour party. This is evident in denigrating Rudd’s credibility as PM through the slogan â€Å"Rudd the Dud†¦ not to be trusted† coupled with the polling statistics â€Å"losing electoral appeal† and â€Å"Liberal party lead of 9%†. Essentially reinforcing Gillard’s credibility as leader, the political jargon appeals to the audie nce’s logos, positioning them to accept the act of Rudd’s dismissal as a necessity for the Labour party. In essence, Buttrose represents the subjectivity of conflicting perspectives conditioned in the dynamics of politics. Shakespeare challenges the audience to postulate on the existence of truth through illuminating the power of rhetoric to influence meaning within different representations of perspectives. Political machinations are explored in Brutus and Antony’s orations, epitomising conflicting perspectives to the climax of Caesar’s assassination in Act 3. Brutus’ antithesis â€Å"not that I loved Caesar less, but that I loved Rome more† appeals to the Plebians’ patriotism, and the disjunction â€Å"but† enables the  audience to recognise Brutus’ moral sacrifice for the betterment of Rome. This is further accentuated through the anacoenosis â€Å"have Caesar live and die all slaves, than Caesar die to live all free men?† coupled with the strong affirmation â€Å"Caesar was ambition, so I slew him†, appealing to the audience’s logos, thus positioning to accept the necessity of Caesar’s assassination. Brutus instils fear of Caesar’s inherent tyranny in the Plebians through the diction of â€Å"slave†. Comparably, Shakespeare presents an alternative perspective of Caesar’s personality through Antony’s oration. Antony exploits the power of rhetoric through the condition clauses, â€Å"if Caesar was ambitious† to question the validity of Brutus’ claims. This is further negated through the recollection of memories â€Å"he thrice refused [the crown]†, leading the audience to question their personal truths in determining the credibility of Brutus’ justification of his political imperatives. Fundamentally, Shakespeare exploits the power of representations through the power of rhetoric to manipulate â€Å"truths†, thus leading to conflicting ideologies.

Friday, January 3, 2020

Atomic Number 5 Element Facts

Boron is the element that is atomic number 5 on the periodic table. It is a metalloid or semimetal that is a lustrous black solid at room temperature and pressure. Here are some interesting facts about boron. Fast Facts: Atomic Number 5 Atomic Number: 5Element Name: BoronElement Symbol: BAtomic Weight: 10.81Category: MetalloidGroup: Group 13 (Boron Group)Period: Period 2 Atomic Number 5 Element Facts Boron compounds form the basis for the classic slime recipe, which polymerizes the compound borax.The element name boron comes from the Arabic word buraq, which means white. The word was used to describe borax, one of the boron compounds known to ancient man.A boron atom has 5 protons and 5 electrons. Its average atomic mass is 10.81. Natural boron consists of a mix of two stable isotopes: boron-10 and boron-11. Eleven isotopes, with masses 7 to 17 are known.Boron exhibits properties of either metals or nonmetals, depending on the conditions.Element number 5 is present in the cell walls of all plants, so plants, as well as any animal that eats plants, contain boron. Elemental boron is non-toxic to mammals.Over a hundred minerals contain boron and it is found in several compounds, including boric acid, borax, borates, kernite, and ulexite. Yet, pure boron is extremely difficult to produce and the element abundance is only  0.001% of the Earths crust. Element atomic number 5 is rare in the solar system.In 1808, boron was partially purified by Sir Humphry Davy and also by  Joseph L. Gay-Lussac and L. J. Thà ©nard. They achieved purity of about 60%. In 1909  Ezekiel Weintraub isolated nearly pure element number 5.Boron has the highest melting point and boiling point of the metalloids.Crystalline boron is the second hardest element, following carbon. Boron is tough and heat resistant.While many elements are produced via nuclear fusion inside stars, boron is not among them. Boron appears to have been formed by nuclear fusion from cosmic ray collisions, before the solar system was formed.The amorphous phase of boron is reactive, while crystalline boron is not reactive.There is a boron-based antibiotic. It is a derivative of streptomycin and is called boromycin.Boron is used in super hard materials, magnets, nuclear reactor shielding, semiconductors, to make borosilicate glassware, in ceramics, insecticides, disinfectants, cleaners, cosmetics, and many other pro ducts. Boron is added to steel and other alloys. Because it is an excellent neutron absorber, it is used in nuclear reactor control rods.Element atomic number 5 burns with a green flame. It can be used to produce green fire and is added as a common colorant in fireworks.Boron can transmit part of infrared light.Boron forms stable covalent bonds rather than ionic bonds.At room temperature, boron is a poor electrical conductor. Its conductivity improves as it is heated.Although boron nitride is not quite as hard as diamond, it is preferred for use in high temperature equipment because it has superior thermal and chemical resistance. Boron nitride also forms nanotubes, similar to those formed by carbon. However, unlike carbon nanotubes, boron nitride tubes are electrical insulators.Boron has been identified on the surface of the Moon and Mars. The detection of both water and boron on Mars supports the possibility Mars may have been inhabitable, at least in the Gale Crater, at some poin t in the distant past.The average cost of pure crystalline boron was about $5 per gram in 2008. Sources Dunitz, J. D.; Hawley, D. M.; Miklos, D.; White, D. N. J.; Berlin, Y.; Marusić, R.; Prelog, V. (1971). Structure of boromycin. Helvetica Chimica Acta. 54 (6): 1709–1713. doi:10.1002/hlca.19710540624Eremets, M. I.; Struzhkin, V. V.; Mao, H.; Hemley, R. J. (2001). Superconductivity in Boron. Science. 293 (5528): 272–4. doi:10.1126/science.1062286Hammond, C. R. (2004). The Elements, in Handbook of Chemistry and Physics (81st ed.). CRC press. ISBN 978-0-8493-0485-9.Laubengayer, A. W.; Hurd, D. T.; Newkirk, A. E.; Hoard, J. L. (1943). Boron. I. Preparation and Properties of Pure Crystalline Boron. Journal of the American Chemical Society. 65 (10): 1924–1931. doi:10.1021/ja01250a036Weast, Robert (1984). CRC, Handbook of Chemistry and Physics. Boca Raton, Florida: Chemical Rubber Company Publishing. pp. E110. ISBN 0-8493-0464-4.